DORAëmon, chronique express

DORAëmon tome 1
de Fujiko F. Fujio
Shogakukan, 1974 – Kana, 2006

C’est mignon, c’est sympathique, c’est rigolo : la cible visée, les 6-10 ans, ne peut qu’apprécier. Au-delà, tout dépend de la capacité de chacun à s’attendrir sur ses lectures de jeunesse (et je doute que beaucoup d’entre nous aient lu DORAëmon entre 6 et 10 ans). D’ailleurs j’ai beau me considérer comme un perpétuel newbie, j’ai eu du mal à me passionner pour un volume complet des aventures de Nobita, le petit binoclard en culottes courtes, et de DORAëmon, le chat-robot du futur. Le début est amusant et original (quoique tiré par les cheveux et à prendre en l’état, sans explication) : Nobita voit sortir du tiroir du bureau de sa chambre DORAëmon, et un autre petit garçon qui lui ressemble beaucoup : son propre petit-fils, venu du futur. Celui-ci explique qu’il lui envoie DORAëmon comme mentor, précepteur et garde du corps, afin de le protéger et de le guider dans ses choix de tous les jours. Sinon, Nobita risque de remettre en cause l’existence même de sa descendance… Evidemment, le chat-robot provoquera autant de catastrophes qu’il en empêchera, surtout grâce à ses improbables inventions : les biscuitmorphoses, la flûte méli-mélo, le rouge-à-lèvres flatteur, etc… Rien que les noms sont tout un programme.

Un humour basique et bon enfant, c’est le cas de le dire, mais de quoi aller s’offrir la série complète? Ben… On est quand même plus dans le premier degré à la Boule et Bill, que dans le second degré à la Calvin and Hobbes. Lire ce premier volume vaut à mon avis essentiellement pour compléter sa culture générale manga, DORAëmon étant culte au Japon (jusqu’à se retrouver en décoration d’avions de ligne ! cf. ci-contre), et abondamment cité dans d’autres mangas (par exemple à plusieurs reprises dans Nana, que je lis actuellement). Bref, j’en conseille la lecture plutôt aux newbies… d’environ 7 ans ; et à petites doses, ça peut faire sourire papa newbie, quand il a (vraiment beaucoup) de temps libre.

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2 Responses to DORAëmon, chronique express

  1. Plumy says:

    En fait, c’est le genre de titre qu’on aurait aimé découvrir plus jeune peut-être, pour pouvoir comprendre l’engouement qu’on les japonais pour cette icône. Mais des fois c’est une histoire d’age auquel on a découvert l’œuvre, et quand on est plus âgé, on ne peut pas accrocher =/.
    (Pourquoi c’est un chat, il a pas d’oreilles de chats ! )
    En parlant de doraemon, j’imagine que tu a entendu parler des récentes pubs japonaises avec jean reno déguisé en doraemon ?

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