Petit délire matinal. On peut bien s’amuser, non?
Dans toute la série Neon Genesis Evangelion, notamment dans ses fins alternatives, à savoir : Death & Rebirth, et The End of Evangelion, Jean Sébastien Bach est le compositeur le plus sollicité. On entend successivement : le prélude de la Suite n°1 pour violoncelle seul, la gavotte de Partita n°3 pour violon seul (juste quelques notes jouées par Asuka dans Death & Rebirth, lors des « répétitions » du canon de Pachelbel), l’aria de la Suite n°3 pour orchestre, lors du combat d’Asuka contre les Evas de série, et enfin la version pour piano de Jésus, que ma joie demeure. Continue reading
Ce matin, en écoutant les nouvelles, j’apprends que le cinéaste Blake Edwards est mort, à 88 ans. Tout le monde rend hommage au réalisateur des Panthère Rose, avec l’inspecteur Clouseau, c’est très bien. Quant à moi, j’ai un gros coup de blues (je veux dire de « mean reds« , cf. plus bas) en me souvenant de deux de mes films préférés, Breakfast at Tiffany’s (1961) et The Party (1968) sont de Blake Edwards.
Vous vous en foutez un peu, mais Audrey Hepburn, dans Breakfast at Tiffany’s, c’est mon premier choc amoureux au cinéma. Une de mes premières escapades parisiennes, à 14 ou 15 ans, dans une de ces salles du quartier latin qui projettent des vieux films. Ok, je sais, ce bolg n’est pas un bolg sur le ciména, mais je voulais y aller de ma petite nostalgie. Pour ça, je n’ai rien trouvé de mieux que de recycler un article pondu il y a quelques années, quand j’avais racheté le DVD, et que j’avais publié sur un site aujourd’hui disparu. Lisez-le. Ou pas. Si ça vous donne envie d’aller voir le film, alors mon petit hommage à Blake Edwards aura servi à quelque chose. Continue reading
C’est Tata Simone qui m’avait fait bien rire avec son billet, où il était question de Boule du Dragon et de Marinière de la Lune. Il est souvent vrai que ce qui sonne cool, quand on ne connaît pas la langue, où qu’on l’a oubliée et qu’on ne fait pas attention, devient tragiquement tarte lorsque c’est traduit en bon françoué ben d’cheu nous.
Je me suis longtemps demandé, par exemple, si les chansons des Beatles supporteraient la traduction (ça n’a pas la réputation d’être idiot, pourtant, les Beatles). Ben en fait non : vous les imaginez chanter « Elle t’aime toi ouais, ouais, ouais – elle t’aime toi ouais, ouais, ouais… » ? Ou encore « Bébé tu peux conduire ma voiture – Oui tu vas devenir une star – Bébé tu peux conduire ma voiture – Et peut-être que je t’aimerai. » On peut répéter l’exercice à l’infini, et il y a de grandes chances que tout Bob Dylan et John Lennon (Bob Lennon comme dirait Urasawa) finissent par sonner aussi crétin que Michael Youn. Continue reading
5 Centimètres par Seconde (Byōsoku Go Senchimētoru)
Une série d’Histoires courtes sur la Distance
de Makoto Shinkai, 2007
C’est un film en trois parties. Courtes. Trois chapitres si on s’en tient à la chronologie, avec un même personnage principal : Takaki, un garçon ordinaire, gentil, plutôt cérébral et renfermé. Mais l’auteur nous le rappelle dès le sous-titre : 5 Centimètres par Seconde, c’est une série d’histoires courtes sur la distance, que l’on pourrait apprécier indépendemment, et c’est finalement l’impression que j’ai retenue : 5 Centimètres par Seconde est un recueil de nouvelles, littéraires et poétiques par leur forme, et par leur propos.