Giant Robo, géant, et beau

Giant Robo : « le Jour où la Terre s’arrêta »
(Jaianto Robo – Chikyū ga seishi suru hi)
Série de 7 OAV, 1992-1998
Créateur original : Mitsuteru Yokoyama
Réalisateur : Yasuhiro Imagawa
Studio : Mu Animation, distr. Bandai
France : Manga Vidéo, puis Dybex

L’histoire :
Dans un futur proche, l’humanité maîtrise une nouvelle source d’énergie, propre, inépuisable, et économique : les Shimuza-drive, des sortes de batteries capables de tout faire fonctionner, du briquet à l’avion de ligne. Finis, les gaz d’échappement, les centrales nucléaires, les conflits pétroliers… La planète connaît une nouvelle ère de prospérité et de paix. Mais tout le monde ne l’entend pas ainsi : Big Fire, une organisation criminelle secrète, a juré de régner sur le monde, par tous les moyens, y compris les plus destructeurs. Elle s’appuie sur l’élite des super-vilains, les Dix Magnifiques, dotés de super-pouvoirs et de robots géants… Jusqu’à présent, l’Organisation Internationale de la Police a toujours trouvé des parades efficaces, grâce aux Experts de justice, son corps d’élite, et grâce à Giant Robo, son arme secrète pilotée par le jeune Daisaku. Mais pour combien de temps?

Cette fois, le nouveau complot de Big Fire vise directement le contrôle des Shimuza-drive… dont dépend la survie économique du monde. Lorsque Big Fire ordonne l’enlèvement du professeur Shimuza, inventeur des Shimuza-drive, commence l’ultime combat entre les Dix Magnifiques et les Experts de justice. Sept jours d’une guerre totale, où la Terre s’arrêta…

Ce que j’en pense :
Imaginez. Vous venez de vous installer confortablement dans votre fauteuil, et vous hésitez sur le genre d’anime que vous voudriez regarder. Mecha, espionnage, sabre, polar, magie, ninja, science-fiction, steampunk? En tous cas, un truc qui bastonne et qui décoiffe. Evidemment, si on pouvait avoir tous ces ingrédients ensemble… Mais ce n’est pas possible, hein? Quoi, si?

La perle rare existe, et elle s’appelle Giant Robo. Un anime avec  poursuites de trains, attaques d’hélicoptères, bastons de superhéros, gunfights en dirigeable, duels de sorts magiques, rayons de la mort, batailles au sabre et à la lance, complots machiavéliques, vengeances inexpiables, villes ravagées et catastrophes épouvantables en tous genres ET, donc, combats de robots géants. Aussi. Mais comment un tel patchwork a-t-il été rendu possible?

Un des secrets de la réussite de Giant Robo vient de la grande variété de ses personnages secondaires : pilotes de robots, super-héros, espions, savants fous, ninjas, samouraïs, yakuzas, fantômes, et même une magical girl, tout ça dans la même oeuvre ! Cette étonnante galerie de héros est due à… un incident de pré-production. Et à l’inventivité de l’équipe qui a su y pallier. En effet, le projet original prévoyait la réalisation d’un anime adapté du manga de Mitsuteru Yokoyama, Giant Robo. Pour mémoire, Yokoyama est un mangaka à l’oeuvre considérable, souvent présenté comme l’inventeur du genre mecha/robot, avec la première oeuvre du genre, Tetsujin 28-go, oeuvre aussi célèbre au Japon que l’Astroboy d’Osamu Tezuka.

Or, pour des questions de droits, le réalisateur Yasuhiro Imagawa n’a pas obtenu l’autorisation d’exploiter ni les scripts, ni les personnages originaux du manga ou des dramas Giant Robo (cf. à droite. Joli, hein?). A part, heureusement, le robot et son pilote. Qu’à cela ne tienne, avec l’accord de Yokoyama, il fut décidé d’écrire une toute nouvelle histoire, dont les protagonistes seraient repris… des autres oeuvres de l’auteur, dont Tetsujin 28-go, bien sûr, mais aussi de Iga no KagemaruAkakage, Sally la sorcière, et Au bord de l’eau (seul manga de Yokoyama paru en France, chez Akata!). Et croyez-moi, l’effet obtenu est ahurissant. Voir, par exemple, un samouraï et un archer traditionnel charger ensemble pour protéger le pilote d’un robot géant, c’est épique ! J’en suis venu à regretter qu’il n’y ait que sept OAV de 45 minutes, car certains personnages annexes ont un tel potentiel qu’ils semblent sous-exploités. Pour leur rendre justice, et puisqu’ils sont le principal atout de Giant Robo, il faut que je vous les présente :

1- Les savants :
L’équipe à l’origine de la découverte du Shimuza-drive, basée en Belgique (mais oui, une fois) se compose de cinq savants : Shimuza, Von Volger, Duncan, Shimure et Trombeaux. Seuls les deux premiers ont un rôle véritable dans l’intrigue.

Shimuza : directeur de « l’équipe belge » , reconnu comme l’inventeur de la source d’énergie qui porte son nom, considéré internationalement comme un héros bienfaiteur, il est dès le début de la série la cible de Big Fire, qui tente de le kidnapper et de lui voler un exemplaire très particulier de Shimuza-drive… Très déprimé, il sait quelque chose,  qu’il n’ose révéler à quiconque.

Von Volger : co-inventeur de l’énergie Shimuza, il est supposé avoir péri lors de la catastrophe de Bashtarlle, en Asie centrale, une expérience ayant mal tourné et ayant provoqué une gigantesque explosion causant des millions de morts. Sa réapparition inattendue aux côtés de Big Fire suscite bien des questions, au début de l’intrigue. Son look a tout du savant fou : regard pénétrant, cheveux et barbe blanche, sourire démoniaque. Mais qui est-il réellement?

Dr Kusama : il ne fait pas partie de « l’équipe belge » mais en tant qu’inventeur de Giant Robo, son rôle est révélé plus tard dans la série. Il a été assassiné par Big Fire, et avant de mourir, il a légué Giant Robo à son fils, Daisaku, à qui il fait jurer de combattre pour la justice et la sauvegarde de l’humanité.

2- l’OIP et Les Experts de Justice :

Daisaku : orphelin de douze ans, il a hérité de son père la lourde charge de piloter le Giant Robo, grâce à une montre qui lui sert de télécommande. Enthousiaste, courageux, mais naïf, il se laisse plus souvent guider par ses sentiments que par la raison. Il ne fait pas officiellement partie de l’OIP, mais les Experts de Justice sont comme sa famille. Il est le seul personnage humain présent dans le manga d’origine.

Giant Robo : robot ou personnage? mystère… l’OIP en assure la maintenance dans sa base de Pékin, et peut le transporter dans son super-dirigeable, le Greta Garbo.

Chûjo : chef des Experts de Justice, incarnation parfaite du calme et de l’autorité. Avec son costume croisé et ses ray-bans, il a l’air de sortir à l’instant de chez un tailleur de Bond Street. Il parle peu, et fait preuve d’une prudence excessive aux yeux du bouillant Daisaku. Les Experts lui vouent une confiance et une obéissance absolue.

Go Sensei : le professeur Go est le savant de l’OIP. Il est l’adjoint du chef Chûjo (Go et Chûjo, ci-joint à droite). Il en sait beaucoup sur les Shizuma-drive, cible des complots du Big Fire. En apparence doux et presque efféminé, il sait se battre quand il faut, grâce à ses éventails magiques qui fonctionnent comme des boucliers. Difficile à cerner, il semble en proie à des pensées sombres qui le rendent parfois émotif.

Ginrei : expertes ès armes à feu, elle manie le bazooka avec autant de facilité qu’un simple revolver ; très sexy, pas du tout gênée par ses robes longues ni ses talons hauts lorsqu’il s’agit de crapahuter. Intrépide, franche et féminine, elle fait tourner les têtes mais garde le secret sur sa vie privée, ses origines et… non, rien. Elle aime asticoter Daisaku pour qui elle éprouve tendresse et affection.

Taiso : guerrier chinois très puissant, il maîtrise les champs électriques et l’élément du feu grâce à une gourde spéciale. Très courageux, toujours calme et optimiste, il est à l’écoute des autres et leur prodigue de bons conseils. Il est marié à Youshi, et son meilleur ami est Tetsugyu. Il est un peu un père pour Daisaku. Son ennemi personnel est Alberto.

Youshi : grande, baraquée et la peau bleue, combattante redoutable au long bâton, elle donne l’exemple par son courage et sait diriger les autres quand il le faut. Sa relation avec Taiso est basée sur une confiance mutuelle absolue. Au coeur de l’action, c’est une vraie capitaine, meneuse d’hommes.

Tetsugyu : guerrier chinois spécialiste de la hache, archétype du bon géant, bon vivant, très costaud, très brave et pas très fin. Amoureux de Ginrei, il est jaloux de l’attention qu’elle porte à Daisaku. Impulsif et gaffeur, il se fait parfois « recadrer » par le chef Chûjo et par son meilleur pote, Taiso. En fait, son côté enfantin le fait souvent réagir comme Daisaku. Malgré (grâce à) ses défauts, c’est un des personnages les plus attachants.

Murasame : en dépit de son chapeau et de son imper rose, et de sa coupe de cheveux artistique, qui lui donne un look Dick Tracy vintage, il est expert en infiltration, en espionnage et en missions à très haut risque. Il est basé à Paris, mais étrangement, il a le don d’être toujours là où on ne l’attend pas. Son véritable pouvoir demeure un mystère. Il n’a peur de rien.

Issei : moine-soldat, il maîtrise les arcanes magiques des sorts et des illusions. Il est capable de se métamorphoser en toutes sortes d’animaux, et surtout de tromper l’adversaire par des mirages, ce qui facilite les manoeuvres d’attaques de ses camarades Experts.

Les autres Experts de Justice : on ne les voit intervenir que vers le milieu ou la fin de la série, et n’ont pas de rôle de premier plan dans l’intrigue. Mais lorsqu’ils se battent, ils peuvent être décisifs, et avec classe ! Koushin et Kaei sont deux guerriers classiques, directement issus des mangas historiques de Yokoyama, ils n’ont pas de super-pouvoirs à  proprement parler, mais le premier est un puissant cavalier samouraï, et le second est le meilleur archer au monde. Kaiho et Kaishin sont deux frères, ninjas-chasseurs, vêtus de peaux de tigre, ils possèdent un filet magique capable d’immobiliser presque n’importe quelle créature, aussi grande soit-elle. Les trois frères Gen sont des pêcheurs, ils parlent d’une seule voix et utilisent des gongs magiques pour générer des ondes sonores aussi puissantes que des champs magnétiques.

3- Big Fire et les Dix Magnifiques :
Dois-je l’avouer? ils ont autant, sinon plus, de charisme et de classe que les Experts de Justice… En tous cas certains d’entre eux. D’ailleurs, c’est certainement voulu, puisqu’au fil des combats, certains Experts et Magnifiques laissent entendre qu’ils ont une histoire commune, et pas mal de contentieux à régler. Cette dimension, juste suggérée dans l’intrigue principale, ouvre la porte à des développements de la franchise Giant Robo, préquelles ou suites. Mais de tels projets sont-ils réalistes? Ce n’est pas ça le plus important – l’intérêt, c’est que cela donne une vraie profondeur à l’univers de Giant Robo. Au fait, je n’ai pas réussi à compter combien exactement sont les Dix Magnifiques. J’en ai au moins une douzaine, sinon plus. Mais je digresse. Et puis, dans le feu de l’action, on s’en fout. Pouf pouf.

Big Fire : chef de l’organisation du même nom, on ignore presque tout de lui, sauf son apparence, celle d’un éphèbe aux cheveux argentés. Ses pouvoirs, dont on ignore la nature, doivent certainement être immenses, puisque la seule mention de son nom fait trembler tous les autres membres de l’organisation. Tous les ordres aux Dix Magnifiques sont donnés en son nom par Komei, numéro 2 de Big Fire, puissant mais vaniteux.

Hanzui : chef des Dix Magnifiques, il est un peu l’équivalent de Chûjo, côté obscur. Son arme secrète est un collier de pièces d’or, qu’il peut transformer à son gré en épée ou en shuriken. On pourra discuter de ses choix vestimentaires, une cape rose sur un costume bleu sombre étant quand même d’un effet assez curieux. Il n’apparaît que vers le milieu de la série. Il se méfie de Komei.

Genya : (à droite) je pense qu’il ne fait pas partie des Dix Magnifiques (même si ce n’est pas très clair), pourtant il est le cerveau du complot Shizuma-drive, d’ailleurs Komei a ordonné aux autres Magnifiques d’exécuter ses directives, au nom de Big Fire. D’où vient Genya? Quelle est sa motivation ? Mystère. Il n’a pas de super-pouvoirs, mais en tous cas, très sûr de lui et sans scrupules, il ne recule devant aucun moyen pour atteindre le but qu’il s’est fixé.

Alberto : un de mes méchants préférés, tous anime confondus. Comme Hanzui, auquel il est lié, il a l’apparence classieuse d’un parrain Yakuza, et ses pouvoirs sont immenses : il crée des champs de force et des rayons d’énergie pure. Accessoirement, il allume ses cigares par la seule force de la pensée. Très pratique. Son ennemi personnel est Taiso, qui lui a fait perdre l’oeil droit et qui a tué son frère Cervantès.

Ivan le terrible : une bonne tête de looser, avec son crâne chauve et son long nez de gaijin, il n’a pas vraiment de super-pouvoir (à part une agilité et une rapidité hors du commun), mais il pilote Uranus, le plus puissant des robots de Big Fire. Il agit de concert avec Alberto, dont il est un peu l’adjoint.

Q-Boss : avec sa cagoule rouge, il n’a pas de personnalité ni de pouvoirs particuliers, mais c’est le premier des méchants qu’on voit dans la série. Il pilote un train un peu particulier, en fait un mécha en forme de mille-pattes.

Ko-Enshaku : (on le voit derrière Alberto, image plus haut) le plus étrange des Dix Magnifiques. Il ressemble à Koushin, le samouraï Expert de Justice, mais version fantôme : il semble dénué d’âme, il est insensible aux coups, il se matérialise et se dématérialise à volonté, passe à travers les murs et les choses, et obéit aveuglément aux ordres des autres Magnifiques.

Sunny la magicienne : fille d’Alberto, elle paraît si faible et menue comparée aux autres Magnifiques (d’ailleurs, en fait-elle partie?)… mais elle possède le don de télépathie, et est en connection mentale directe avec son père. Elle est sous la protection de Hanzui, oui, mais…

The Fabulous Fitzgerald : typiquement, le personnage le plus sous-exploité de Giant Robo. Son apparition est absolument fascinante, et il mériterait d’être le méchant number one d’une série entière. Normalement, son pouvoir aurait dû en faire le plus puissant des Dix Magnifiques. LE défaut de Giant Robo, c’est que Fitzgerald n’apparaisse que pour un seul épisode…

Les autres membres de Big Fire : moins importants dans l’intrigue, ils sont néanmoins flamboyants lorsque vient le moment de combattre. Certains sont à peine esquissés, dommage : ce sont Yuuki, le maître des insectes, Zangetsuu, qui porte un masque et un curieux chapeau (pouvoirs inconnus), Jujoji, un bonze, dont l’arme est une cloche rituelle, capable d’absorber l’énergie de ses adversaires, Red Shadow, un ninja au masque rouge qui pilote un robot, Kawarazaki, un vieil homme fort et sage capable de voler, et Doki, un samouraï « classique », qui est également chef des Keppu-Ren, des fantassins innombrables qui attaquent comme un seul homme.

Intermède : parmi les images suivantes, tirées des oeuvres de Yokoyama, sauras-tu retrouver quelques-uns des personnages ci-dessus?

Malgré ce que j’ai dit, une telle galerie de personnages pourrait, ceci dit, donner un résultat sans queue ni tête. Il n’en est rien. Car l’autre qualité de la série, c’est de tout miser sur l’action. Il y a bien entendu des pauses, propices aux explications et aux flashes-back, mais chacun des sept épisodes se signale par une densité exceptionnelle, et par un enchaînement de scènes d’action toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Dès les premières minutes, on est happé par le rythme haletant des combats, des duels, des poursuites, avec une idée nouvelle par plan. Je suis loin d’être un spécialiste, mais je n’ai pas eu l’impression d’une seule baisse de qualité, que ce soit dans l’animation ou dans la mise en scène. Il ne faut pas chercher de message trop subtil dans le scénario : ce n’est pas l’objet. Giant Robo est là pour vous donner à voir et à ressentir, que vous soyez un connaisseur ou un newbie. Dans mon cas, je me suis laissé porter par le pur plaisir du divertissement, des rebondissements et des retournements de situation. Au début, je trouvais cela même simpliste ; mais rien à faire, ce qui se passait sous mes yeux était assez captivant pour que je laisse mes a priori de côté.

Le plaisir est aussi dans l’emballage. Il y a d’abord le style visuel, pur hommage au maître Yokoyama, et donc pétant de couleurs (quoique certaines scènes, en noir et blanc, sont parmi les plus spectaculaires de l’anime), avec des machines et des robots en acier, faits de  boulons, rivets, tuyaux et engrenages, et des personnages en costumes n’évoquant jamais la science-fiction »moderne » : les uns en costumes-cravate, les autres en armures ou en tenues médiévales. On pourrait qualifier cela de « steampunk » , pour ma part je préfère le terme plus simple de nostalgie.

Il y a ensuite la musique, somptueuse, composée et dirigée par Masammichi Amano, avec à sa disposition un des meilleurs orchestres symphoniques d’Europe : le prestigieux Orchestre Philharmonique National de Varsovie, formé en 1901, mais qui s’est forgé depuis une vingtaine d’années une réputation de premier plan dans la musique d’anime, avec à son actif l’enregistrement des parties orchestrales de Gankutsuou, Escaflowne, Avalon… Dans Giant Robo, la musique assume son caractère classique pastichant les oeuvres de Wagner, Ravel ou Prokofiev, avec un moment particulièrement réussi : la scène « parisienne » (je ne vous dis pas en quoi elle consiste) qui commence par les notes, célèbres et menaçantes, du Dies Irae. Et puis, il y a l’utilisation, paradoxale mais géniale, de l’air intégral Una furtiva lagrima, extrait de l’opéra comique L’Elixir d’Amour, de Donizetti (1831), une oeuvre pourtant légère, qui illustre ici une catastrophe épouvantable. Ce recours à l’opéra renforce le côté théâtral de la scène, de tout l’anime en fait, et nous rappelle, grâce à ce clin d’oeil, que tout ceci n’est pas à prendre trop au sérieux : c’est un anime d’action et de divertissement, un opéra visuel qui respecte les conventions de son livret, et les transcende pour nous offrir un spectacle total. Et si vous voulez voir cette scène, absolument magique, c’est derrière les balises ci-dessous.

 

Spoiler Inside montrer

Après ça, je n’ai pas grand chose à ajouter, hein… il y aurait pourtant encore beaucoup à en dire, notamment au sujet des 8 années de la production, mais je laisse ce soin à un fan qui l’a écrit avant moi. Giant Robo est un formidable spectacle, une source d’émotions fortes, qui fait la part belle à des choses simples comme le plaisir de l’action, l’émerveillement de la magie, la lutte du bien contre le mal, l’amitié, l’amour, la quête du père, et, oui, je sais, on a déjà vu ça mille fois… Mais quand c’est aussi bien emballé, pourquoi faire le blasé?

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9 Responses to Giant Robo, géant, et beau

  1. Gemini says:

    Rien à dire de plus, même s’il serait possible de passer des heures et des heures à détailler chaque scène, chaque robot, et chaque personnage. Un anime absolument unique en son genre, exceptionnel.

    Si tu apprécies Fitzgerald, je te recommande ça : http://www.youtube.com/watch?v=AA7u2naMolM

  2. Gemini says:

    Pour te répondre, les 10 Magnifiques sont : Hanzui, Alberto, Cervantès, Fitzgerald, Yuuki, Zangetsuu, Jujoji, Akakage, Kawarazaki, et Doki. Kômei n’est « que » le stratège de l’organisation (et il le prend plutôt mal), Sunny n’a aucun rôle précis, et les autres sont des sous-fifres.

  3. Pingback: Giant Robo – The Day The Earth Stood Still | MAZ

  4. Crio-S says:

    Ça a l’air génial, le coffret avec les 7 épisodes coute 10€

    Je me le commande de suite, merci pour la découverte.

    • Mackie says:

      Je t’envie ! le coffret Dybex, outre une remastérisation, contient pas mal de bonus, dont des commentaires audio et des interviews du staff. Moi, je me suis contenté de la vieille édition Manga Vidéo, qualité moindre et sans bonus. Juste les versions fr, jp et les sous-titres. M’enfin, l’oeuvre est là, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse…

      • Tetho says:

        Qu’importe le flacon, sauf quand les sous-titres sont notablement faux (et pas qu’un peu) et ont pu fausser ta perception de l’œuvre.
        Si tu comptes un jour revoir la série, fais-toi une fleure et rachète la.

  5. Pingback: Deux ans de chroniques (avec sursis) | Les chroniques d'un newbie

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