Crossfire (Kurosufaia)
de Miyuki Miyabe
Kodansha, 1998
Picquier, 2008 (poche : juin 2010)
605 pages
L’histoire
Junko fait d’étranges rêves : elle erre dans une usine à l’abandon, où sourd une eau noire et poisseuse, à la recherche de la fraîcheur qui apaisera son corps en feu… Mais le réveil ne lui apporte aucun réconfort : Junko possède réellement le don de pyrokynésie, c’est-à-dire d’enflammer à distance, par sa seule volonté, tout objet ou… corps qu’elle regarde. Il y a quelques années elle a commencé à se servir de ce pouvoir contre des malfrats impunis, coupables de meurtres. Mais elle agit seule, sans moyens d’investigation, et ses attaques sont parfois le fruit du hasard. C’est ainsi que ce soir, dans l’usine de son rêve, où elle se « décharge » discrètement de son énergie, elle est témoin d’une agression meurtrière. Flammes et cendres, voilà ce qu’il en restera, une fois de plus…
Chikako fait des rêves tout ce qu’il y a de normaux. Elle travaille, a un grand fils étudiant, un mari rarement à la maison et des collègues machos qui l’appellent « Maman ». La seule chose qui la distingue des milliers d’autres mères de famille qu’elle croise tous les jours dans les rues, c’est qu’elle est flic. Inspectrice à la brigade des incendies criminels. Lorsqu’elle est appelée par la brigade de police judiciaire sur les lieux d’un triple meurtre, dans une usine désaffectée, où les corps sont carbonisés, elle comprend que quelque chose ne va pas. Surtout quand la hiérarchie lui retire l’enquête…
De meurtre en meurtre, Chikako, l’inspectrice ordinaire à l’esprit rationnel, remontera-elle la piste de Junko, la jeune justicière aux super-pouvoirs?
Ce que j’en pense
Fans de manga et de jeux vidéo, peut-être avez vous déjà entendu parler de Miyuki Miyabe. Son nom est chez nous associé à Brave Story, dont elle a écrit le scénario, et à Ico, le jeu de Playstation qu’elle a novélisé. Elle est surtout romancière, et Crossfire est un véritable best-seller au Japon, adapté en film (Kurosufaia, en 2000 – titre anglais : Pyrokinesis), et en manga pour mobile par Konami (cf. ci-contre et plus bas).
Publiée une première fois en 2008 par Picquier, la traduction de Crossfire ressort ce mois-ci en poche, et sa couverture accrocheuse m’avait fait de l’oeil en librairie. Mais autant l’avouer tout de suite, j’ai mis beaucoup de temps à finir ce thriller, ce qui m’arrive rarement. Dans mes avis, je dis souvent qu’une bonne histoire est la base de tout, et que le reste n’est que secondaire. Là, j’ai le parfait contre-exemple : une histoire intéressante (piquée chez Stephen King, mais passons), mais tellement plombée de défauts, notamment formels, que la lecture en devient difficile.
En premier lieu, j’ai eu du mal avec le rythme de l’intrigue. Un chapitre sur deux, on suit soit Junko, soit Chikako, et ce n’est pas vraiment pareil. L’héroïne tueuse aux pouvoirs surnaturels avance selon une trajectoire criminelle, pleine de bruit et de fureur, vers un dénouement que l’on devine fatal. Les chapitres consacrés à l’inspectrice n’ont pas le même intérêt : cela traîne en longueur, à se demander où cela va nous mener. S’il n’y avait pas quelques « rebondissements », totalement téléphonés, voire franchement invraisemblables, pour faire avancer l’enquête, on frôlerait le sur-place… Dans le genre, par exemple, alors que l’enquête piétine, voilà que survient une serveuse qui se souvient miraculeusement d’un visage entrevu il y a trois ans, sur présentation d’un portrait-robot dessiné… et, histoire d’enfoncer le clou, l’auteur fait même dire que le personnage a « une très bonne mémoire« . Haha, c’est sûr qu’on y croit mieux.
Cela prêterait à sourire, si en second lieu, le récit n’était pas ponctué de formules maladroites ou de dialogues incohérents, tels que cet échange : Q : »Aoki Junko? Qui est-ce? » R : « oui, justement. » Problème de traduction? Je suis enclin à le croire, quand je lis par exemple des expressions comme « c’est une chaîne familiale de restaurants » au lieu de « c’est une chaîne de restaurants familiaux« .
Et c’est bien dommage, car parti sur des chapeaux de roues, avec de bonnes scènes d’action, le premier tiers du roman promettait bien. Crossfire débute comme un mélange de policier et de fantastique, qui rappelle Michael Crichton et Stephen King (tous deux cités abondamment, et de façon explicite : « Arrêtez, on dirait un roman de Stephen King« ). Le roman aborde aussi des sujets intéressants de la culture japonaise, que j’aurais bien aimé voir creusés d’avantage, comme : la violence d’une certaine jeunesse sans repères ; ou le thème de l’auto-défense, dans le contexte nippon (création d’une organisation de vigilance « les anges gardiens« juste après la guerre, »pour punir en secret les actes illégaux de l’armée d’occupation« ) ; ou encore le thème du pouvoir de vie et de mort, comme dans Death Note, et ce que l’on peut, ou pas, en faire.
Au final, Crossfire s’avère un roman nippon ni mauvais (fallait bien que je la case un jour, celle-là, désolé), qui n’exploite pas assez son potentiel à mon avis. Et le meilleur avis que j’ai lu à son sujet, c’est celui-ci, que j’ai glané sur le site de nautiljon (je le remets tel quel) : »en tous cas, il faut aimer lire, sans images, et à peu près 530 pages (ce n’est pas un mangas)« . On ne peut pas mieux dire…
Je crois que je peux supprimer ce bouquin de ma liste
Et vu la taille de ma PAL, je t’en remercie !
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