Newbie, c’est deaf note et top sans

Tout d’abord je vous souhaite une bonne et heureuse année 2011 ! J’en profite pour aborder un point qui me tient à coeur : pourquoi mon blog s’intitule Chroniques d’un newbie, alors que certains m’ont gentiment fait remarquer que newbie, je ne risquais pas de le rester longtemps. Et pourtant si, j’y tiens !

Vous avez peut-être remarqué ma réticence à noter ou classer les mangas, les anime et les musiques que j’aime. Je suis, en effet, toujours étonné de trouver des tops, classements ou autres notations chiffrées ou étoilées sur des blogs de fans, me demandant sur quels critères ils sont établis. Si les blogs ont pour objet de partager des opinions, des humeurs, des coups de coeur ou des coups de gueule, ok. C’est du perso. Mais la frontière qui sépare l’opinion de la critique est, à mon sens trop vite et trop souvent franchie.

Entendons-nous bien : je n’ai rien contre l’exercice critique, qui en tant que tel provient de personnes ou d’organismes habilitées à critiquer : les critiques professionnels, journalistes, ou les pairs des personnes ou artistes critiqués. Si j’étais moi-même dans une de ces catégories, Chroniques d’un newbie pourrait être un blog de critique, mais ce n’est pas le cas. C’est pourquoi dès le départ j’ai choisi de mettre « newbie » dans le titre, et que je l’ai sous-titré « le blog d’un éternel débutant« . Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté.

Mauvaise foi et subjectivité

Comme vous tous, je revendique mon droit à la subjectivité, à la partialité, à la mauvaise foi même, et je ne me gêne pas pour en faire état, dans des articles qui suscitent parfois de nombreuses réactions, ou à l’opposé la plus parfaite indifférence. C’est la loi du genre. La grande difficulté, c’est faire que cette subjectivité demeure le témoignage d’un ressenti, et ne bascule pas dans le jugement de valeur.

La critique est verticale, c’est-à-dire qu’elle est exprimée via un média bien établi en direction de spectateurs, d’auditeurs ou de lecteurs, et qu’elle ne sera pas discutée, ou de façon seulement factice. Elle est également l’expression du jugement du milieu médiatique sur le milieu artistique, ce qui la rend légitime mais en limite la portée à une dimension uniquement magistrale : celui qui sait donne son jugement et celui qui ne sait pas (le public) doit l’avaler tel quel.

Internet a modifié le rapport à l’oeuvre artistique. Via les blogs et les réseaux sociaux, le public (c’est-à-dire nous) s’exprime de façon spontanée sur ce qu’il découvre, et il partage son ressenti avec ses semblables. En cela, il se différencie fondamentalement de la critique. Le billet est un mode d’expression horizontal, qui diffuse des points de vue individuels, qui ne sont pas interchangeables : parce qu’ils émanent d’un vécu, d’une subjectivité, qui peut certes aller jusqu’à la mauvaise foi, mais qui n’engage que celui qui l’écrit.

Chaque découverte m’enrichit, mais à aucun moment elle ne modifie ma position de newbie, ou plutôt, je devrais dire, d’amateur. Et pour en conserver la liberté et la légitimité, je m’interdis de me transformer en critique, et de me laisser aller à des jugements de valeur. Quelqu’un a dit que mes billets étaient simples. C’est parce que j’essaie (sans y parvenir à chaque fois, je le reconnais) de m’en tenir au ressenti. A l’histoire de ma rencontre avec chaque oeuvre. Par exemple, j’essaie de ne pas parler de qualité (quand je le fais, c’est par paresse) mais je m’intéresse à l’histoire, aux personnages, à ce que j’ai ressenti en les suivant. Par exemple, un des billets où (l’émotion aidant, il est vrai) j’ai réussi à ne pas verser dans la critique, c’est celui-ci. Un de ceux où j’ai franchi la limite (mais j’assume), c’est celui-là.

Notes et classements.

De même, chaque blog m’enrichit. Il apporte un autre point de vue que le mien, une autre histoire, un autre ressenti. J’aime particulièrement lorsqu’un billet me raconte une nouvelle histoire, ou la même histoire, mais avec d’autres yeux que les miens. C’est pourquoi je n’aime pas les notes, les classements, les tops. Je m’en méfie, parce qu’ils se substituent à ce que pourrait me raconter un blogueur. Lire qu’un anime ou un manga vaut 4 sur 5, ou le comparer à un autre par ses qualités prétendument intrinsèques, ça me frustre bien plus que ça m’apporte. Je préfère un article maladroit ou de mauvaise foi mais personnel, à un un article qui se pose en jugement et se prétend, même s’il s’en défend, « objectif ».

C’est comme une conversation entre amis. Prenons un exemple avec un film : quand untel, sortant du cinoche, me dit « la mise en scène est géniale », je n’apprends rien, ni sur le film dont il est question, ni sur untel. Mais quand untel me dit « j’ai été particulièrement touché quand… » alors là, oui, j’en apprends à la fois sur le film et sur untel. Au fond, il ne faudrait jamais noter d’oeuvres. Et rester « deaf note » et « top sans« .

bannière de l'ancienne version du blog

Newbie or not newbie.

Ce n’est donc pas de la fausse modestie, comme il m’a été suggéré, si je me qualifie de newbie. Newbie, ce n’est pas celui qui n’y connaît rien, mais celui qui accepte l’idée qu’il n’y a pas besoin de s’y connaître parfaitement pour bien s’exprimer. Dans une de mes activités passées, j’ai lu certains des plus beaux textes sur le théâtre de la part de personnes qui voyaient une pièce pour la première fois de leur vie…

M’appeler Newbie, c’est aussi ma manière de me souvenir qu’on peut vite attraper la grosse tête, et je me connais assez bien pour craindre ce travers : il m’a été reproché par le passé. Ma bannière est la pour me le rappeler. Si je reste dans la peau du newbie, je continue de découvrir pour mon plaisir, et de partager sans me la jouer. Oh, bien sûr, il y a toujours une part de narcissisme lorsqu’on tient un blog. N’écrit-on pas pour être lu? Les excellents conseils d’Animint (qui citent eux-mêmes les conseils non moins excellents de Shinmanga) donnent des pistes pour garder à l’esprit la notion de plaisir, et pour rester motivé. Ma source de motivation, c’est de rester un newbie. Le jour où je ferai des tops ou surtout que je filerai des notes, c’est que quelque chose aura grillé dans ma motivation. Et je ne pourrais plus décemment m’appeler newbie…

Bon, je voulais parler de ça depuis longtemps, et symboliquement, un 1er janvier, c’est une bonne occasion pour le faire. Comme on dit, ça, c’est fait. Je peux passer à autre chose… Ce qui tombe bien,  je viens de terminer (enfin !) Monster, je commence Gunnm, Vinland Saga, et My Girl. A bientôt !

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14 Responses to Newbie, c’est deaf note et top sans

  1. Gemini says:

    Je trouve ton point de vue très intéressant ; « éternel débutant afin d’être toujours surpris, cela me plait », j’aime ce concept.

    Lorsque je bloguais, j’avoue ne jamais avoir pensé aussi loin… J’écris des avis sur les manga et animes depuis aussi longtemps que je suis sur le net (cela commence sérieusement à dater), mais je pense avoir toujours fonctionné plus ou moins à l’instinct. Après, avec l’expérience, je crois tout de même qu’un jugement purement technique (ne serait-ce que pour étoffer un peu la longueur du billet…) reste possible ; une animation saccadée, cela se remarque, et si je le précise, c’est que cela m’a marqué.

    Dans l’ensemble, je reste purement subjectif (et le revendique), car s’il y a bien une chose que je sais, c’est que les goûts ne sont pas universels (j’ai souvent été taxé de « goûts du chiotte »). Mais j’essaye de faire en sorte que, au-delà de mes avis, mes billets donnent des informations concrètes sur une série, afin que même une personne qui n’a pas les mêmes ressentis que moi puisse avoir une idée de son contenu, donc savoir si elle va potentiellement lui plaire ou non.

    Les classements et les tops… C’est particulier, aurais-je envie de dire… Tu aimes lire les articles des autres blogueurs, mais beaucoup de lecteurs se contentent d’un avis furtif, afin de décider si oui ou non ils doivent donner sa chance à une série ; ces mêmes personnes s’en tiennent souvent au dernier paragraphe, puisque de nombreux blogueurs y résument leur impression sur les titres dont ils parlent. Dans un sens, les classements et les tops pourraient s’adresser à ces personnes, afin de lancer de grandes idées générales ; à charge pour eux de faire plus de recherche par la suite.

    Parfois, il s’agit tout simplement d’un petit délire d’un blogueur, d’un moment de détente. Cela ne mange pas de pain, ne fait de mal à personne.

    • Mackie says:

      S’agissant des aspects techniques, tu as parfaitement raison, et je n’y échappe pas non plus parfois. J’ai parlé d’animation, de chara-design, etc… Et souvent, quand on parle, c’est par rapport à ce qu’on a perçu comme des défauts, souvent quand on n’a pas aimé l’oeuvre. Difficile donc de ne pas en parler, c’est vrai. Par-contre, mon avis peut surprendre, mais quand on a aimé l’oeuvre, les qualités techniques n’apparaissent pas pour moi comme un élément d’appréciation. Pourquoi souligner « ah, comme c’est bien animé » ou « comme le chara-design est bon », est-ce pour cela qu’on va aimer un anime? C’est comme dire « j’aime ce chanteur parce qu’il chante bien ». En quoi la compétence technique doit-elle passer devant le message, l’émotion, l’inspiration? Death Note, par exemple, est selon moi caractéristique : c’est super bien dessiné, ils savent « mettre en scène » un suspense, bref les auteurs ont choisi avec compétence les éléments du succès, et d’ailleurs ça a marché. Mais malgré cela, en lisant l’histoire, qui ne m’a presque jamais touché, et en considérant les personnages, que j’ai trouvés vides d’émotions et de sensibilité, je n’ai jamais vibré.

      Donc sur quoi puis-je noter Death Note? Impossible à dire. J’ai donc expliqué pourquoi ça n’avait pas fonctionné avec moi. Si je m’étais contenté de le noter et de le classer, bonjour l’incompréhension des visiteurs… Déjà, quand j’ai fait semblant de noter (en toute mauvaise foi) Gurren Lagann, t’as vu comme je me suis fait descendre…

      Et pour en finir avec les notes, je me suis justement fait avoir pour Death Note, vu que la moyenne des appréciations était élevée…

      Bon, à part ça, les blogs que je mets en lien sur mon blogroll, c’est que j’y trouve de l’intérêt à les lire, hein…

      • Gemini says:

        Désolé du double message, mais tu sembles dans ton texte accordé plus de légitimité aux critiques « professionnels » pour un jugement objectif, et je ne te suis pas du tout sur ce point. Nous en avions déjà parlé, mais je ne crois pas qu’il soit envisageable de présenter une critique objective, dans la mesure où nous sommes des êtres humains ; il y a forcément une part de ressenti. De même, certaines analyses me semblent souvent dépassé les intentions des créateurs du titre analysé ; quand une journaliste explique que le film RED prône l’ultra-libéralisme et veut pousser les travailleurs à prendre leur retraite le plus tard possible, alors qu’elle parle d’un long-métrage qui n’a pas d’autre vocation de celle de proposer de l’action bourrine, je pense que c’est de la connerie.

        Sur le même sujet, si tu ne l’as pas encore vu, je te recommande l’excellente vidéo du site Soviet Voice sur la critique de Scott Pilgrim.

        • Mackie says:

          Ah ben oui mais justement, quand je dis « légitimité » je ne dis pas « justesse » ou « intelligence »… j’ai vu l’article de soviet voice, j’aime bien ce qu’il dit, mais pour moi, même quand ils disent des conneries, les critiques sont dans leur rôle… et ça ne me dérange pas. je les laisse.

          Il est vrai que je ne regarde plus du tout la télé, et la seule radio que j’écoute c’est france info pour me réveiller… (et france musique aussi mais le soir). quand j’étais jeune, je lisais avec avidité les critiques des inrocks (quand c’est un bimestriel peu connu, un peu avant les années 90!), maintenant ils me sortent par les yeux. blablabla… mon vrai média, c’est le web.

          • Gemini says:

            Pour te répondre dans l’ordre, déjà, je ne crois pas qu’il existe de « bons » ou de « mauvais » chara designs. Pour te donner un exemple précis, la série 009-1 (disponible en version US) possède un design qui se veut le plus proche possible de celui de son mangaka d’origine : le génial Shotaro Ishinomori. Seulement, nous parlons ici d’un anime produit dans les années 2000, bien après la publication du manga, et d’un auteur quasi-inconnu du public occidental ; c’était d’autant plus vrai lors de sa production, puisque les collections Vintage (Glénat) et Sensei (Kana) n’existaient pas. Pour moi qui était déjà un habitué des « vieux » manga et des dessins passés de mode, cela ne m’a pas dérangé, j’ai même apprécié ce choix artistique audacieux (pour notre époque) et le résultat à l’écran ; mais de nombreux spectateurs ont avoué avoir boudé cet anime justement car ils ne supportaient pas les visages des personnages…

            Le chara design n’est pas un détail anecdotique, et je connais de nombreux passionnés qui vont regarder tel ou tel anime juste car un designer qu’ils apprécient a travaillé dessus. Le seul jugement objectif que je peux concevoir sur le design des personnages serait par rapport à la constance ; si le même personnage ne ressemble à rien d’une scène à l’autre, ou s’il se retrouve avec un visage déformé à cause d’un animateur peu consciencieux, là, je pense que nous pouvons émettre un avis objectif. Sinon, cela reste une histoire de sensibilité.

            Concernant les qualités techniques au sens large, cela peut dépendre des situations. Si tu regardes un anime dont l’animation est affreuse, mais qui dispose d’un scénario fabuleux, tu peux conseiller aux lecteurs d’essayer de passer outre ce problème, et de donner tout de même sa chance à ce titre pour apprécier son contenu. A l’inverse, tu peux être tenté de mentionner sa qualité, comme signe du soin apporté à l’oeuvre par ses créateurs. Inversement, je connais aussi des animes avec de beaux emballages, mais que je ne saurais conseiller à qui que ce soit ; mais cela reste rare.

            Là encore, il existe de nombreux exemples. Gilgamesh (autre adaptation d’un manga de Shotaro Ishinomori) possède une identité graphique marquée – donc potentiellement rebutante – et une animation pauvre, mais dispose d’une histoire passionnante qui se développe au cours des épisodes ; or, si tu ne regardes que le premier épisode ou que tu te limites à une série d’images, les défauts te sauteront aux yeux, et tu risques d’avoir du mal à poursuivre l’aventure, ce qui serait dommage. Giant Robo est une série pour laquelle 10 années de travail auront été nécessaire, afin de produire 7 épisodes d’une quarantaine de minutes chacun ; je trouve l’anime en lui-même exceptionnel, mais lorsque tu le regardes, tu sens vraiment que l’équipe a pris son temps, a fignolé chaque petit détail, et a pensé chaque scène comme pour un long-métrage. Enfin, Michiko & Hatchin dispose d’une grande originalité visuelle, d’une animation irréprochable, et d’une musique entraînante ; mais arrivé à la fin, j’ai tout de même eu l’impression d’avoir perdu mon temps, tellement la série s’avère vide de toute substance.

            En fait, le plus simple reste de voir chaque point au cas par cas. Comme tu le dis, tu n’as pas de reproches techniques à faire à Death Note, tu n’as juste pas aimé. Inversement, je suis sûr que tu peux apprécier un anime (genre un de Makoto Shinkai) et vouloir ensuite préciser le degré de perfection des décors, ou tout autre point technique.

            Je sais que, pour ma part, j’aurais effectivement un reproche technique à faire à Death Note. Cela vient du système de son éditeur, la Shueisha : le manga fonctionnait trop bien, donc les mangaka ont été obligés de poursuivre leur travail même alors qu’ils n’avaient plus rien à raconter. Et le résultat, nous le connaissons… Cet éditeur est contumier du fait. Pour Shaman King, l’auteur avait été obligé de rallonger sa série à outrance car elle fonctionnait, mais cela a lassé le public, et faute de succès, il a été forcé d’arrêter justement alors qu’il était revenu sur sa trame principale, et qu’il n’avait pas encore eu le temps d’écrire la fin… Shaman King est donc un manga long, avec du remplissage, mais qui s’arrête brutalement lors de son arc final.

          • Gemini says:

            Ah oui, un dernier détail à préciser. Je ne sais pas pour les autres, mais me concernant, je sais que je donne toujours des avis subjectifs, mais que cela ne veut pas dire que je le précise à chaque fois. Même si je peux parfois énoncer mes propos comme des vérités, il ne faut jamais oublier qu’il s’agit d’interprétations personnelles. Surtout, toujours indiquer les très politiquement corrects « à mon humble avis » et compagnie, cela devient lourd à la longue. Mais il ne faut jamais oublier que seuls les imbéciles prennent leurs goûts comme une généralité.

  2. Akira2019 says:

    Ce cher Gemini et sa réputation si particulière en termes de préférences d’animes … Elle est si célèbre sur Mata-Web que l’un des membres a inventé une nouvelle catégorie d’animes, je cite : « les-animes-que-tout-le-monde-déteste-sauf-Gemini ».

    Haha, excellent billet. Tu es unique, Mackie, surtout continue comme ça.
    Bonne année 2011, bonne continuation dans tes découvertes, et longue vie aux Chroniques d’un Newbie !

    • Mackie says:

      Pour le début de ton commentaire… Ben, laisse-moi me faire ma propre opinion, et puis je n’attache pas autant d’importance aux goûts de chacun, justement. Ce qui m’intéresse, par-contre, c’est la façon dont chacun les exprime, et les efforts faits pour me convaincre… Que Gemini soit d’accord avec moi ou pas, ce n’est pas si fondamental non plus, du moment que chacun prenne le temps de s’expliquer…

      Sinon, merci Akira, c’est gentil, je compte bien continuer comme je le fais. Bonne année.

  3. Méta says:

    Bonne année à toi aussi. Je relirai ton article avec attention mais la bonne année, c’est une coutume qu’on ne peut pas louper ;)

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