Deux ans de chroniques (avec sursis)

Non, je vous rassure (ou je vous déçois, c’est selon), le terme sursis n’indique pas une quelconque menace sur l’avenir des chroniques, c’est juste pour faire genre. Et donc, oui, ce mercredi 5 septembre 2012 marque officiellement mes deux premières années complètes en tant que blogueur, depuis le lancement sur overblog (ci-dessus, ma première bannière! j’étais déjà le roi du copy & paste…), et aussi ma première année en tant que blogueur réellement indépendant, depuis l’installation sur wordpress et ovh. Je ne vais pas vous refaire l’historique de mes tribulations dans le domaine ô combien nébuleux des plateformes, hébergeurs, et autres méthodes de migration, ce n’est guère passionnant et puis il y a déjà d’anciens billets qui en parlent. Ce qui compte, aujourd’hui, c’est que tout va bien, merci, le blog roule tout seul, et je n’ai qu’à me botter le cul de temps en temps pour écrire. En plus ça tombe bien, la motivation est là.

Alors oui, c’est un anniversaire, et quitte à respecter la tradition, qui consiste normalement à s’auto-congratuler, ou à s’auto-flageller, en fonction des tempéraments, du biorythme et du niveau des finances, je vais en profiter pour regarder dans le rétroviseur, mais pas seulement pour y admirer ma tronche, non : pour me pencher un peu sur les chroniques rédigées, et voir s’il y en a qui émergent de l’océan logorrhéique des 250, et plus, publiées à ce jour. Je dois pour cela choisir celles qui me semblent, rétrospectivement, les meilleures, mais sur quel critère me baser? Le travail que j’ai dû fournir pour les écrire? Les retours et les commentaires qu’elles ont suscité? Ou bien l’envie que j’ai eu d’évoquer tel manga ou anime? Un peu de tout cela, en fait. Ce qui me rassure, c’est que les œuvres qui m’ont le plus marqué, et j’inclus les nanars, ont généralement amené les chroniques que j’ai eu le plus de plaisir à écrire. Mais assez tergiversé, voici, par ordre chronologique de leur publication, une sélection personnelle des chroniques qui ont compté pour moi.

Quand le manga prêchait la révolte : les Vents de la colère
7 octobre 2010. Cela faisait juste un mois d’existence pour le blog, et septembre avait été particulièrement actif. Pratiquement un article par jour, parfois plusieurs le même jour ! Inutile de dire que je n’allais pas garder ce rythme éternellement. Mais il y a plusieurs explications : d’abord, l’enthousiasme du newbie, qui dévore les mangas et engloutit les épisodes de séries et les films, et qui ne peut attendre d’écrire à leur sujet. Ensuite, plus prosaïquement, plusieurs textes étaient déjà écrits et publiés sur le forum de Negenerv, rubrique séries différentes… alors copié-collé, quelques retouches, des images et hop, sur le blog. Le résultat était souvent un peu short, et loin d’être brillant. C’est tout de même de cette époque que date ma manière de rédiger, avec quelques améliorations tout de même (enfin j’espère) : le plan  1-L’histoire/2-Ce que j’en pense, que je respecte toujours aujourd’hui. Finalement, le plus simple est encore le meilleur. Si j’ai choisi cette chronique sur le manga de Yamagami, c’est parce que sans être géniale, il s’agit d’une des premières à bien exploiter ce plan, et je crois avoir bien retraduit l’impact qu’a eu sa lecture sur moi. Mais l’essentiel est que Les Vents de la colère m’ont ouvert les yeux sur le gekiga, et sur tout un pan de l’histoire des mangas qui allait me passionner. Ça dure encore aujourd’hui.

Evangelion : Komm, süsser Tod : Bach, Pachelbel ou Beatles? Anno!
9 octobre 2010. En écrivant une première chronique sur le morceau que Shinji joue au violoncelle, texte initialement prévu pour le forum de Negenerv, j’ignorais que j’allais avoir autant de retours favorables. Mais il fallait croire qu’il y avait de l’intérêt pour le sujet. Ce sont donc sept chroniques que j’ai écrites au total, enfin six plus une « compilation », où je profite de la rencontre entre un anime qui a décidé de ma nouvelle vocation de blogueur, et la musique classique, une passion que je cultive depuis bien plus longtemps. A lui seul, Bach est au centre de quatre des sept chroniques. A la relecture, aujourd’hui, j’ai tendance à les juger sévèrement. L’intention est bonne, les infos sont là, mais le propos est un peu trop didactique, il manque de passion et je ne suis pas certain d’avoir tellement donné envie de découvrir les œuvres hors de leur contexte. Mais je ne pouvais pas ne pas en parler ici, et celui qui a le moins mal « vieilli », si j’ose dire, c’est celui sur Komm, süsser Tod, probablement parce que la forme est la mieux travaillée, et que j’arrive à coller au sujet (décrire et analyser une chanson) tout en donnant des pistes extérieures. Chaque fois que je reviens dessus, je me dis qu’il faudrait que je revoie la série d’article dans son ensemble, soit que je les réécrive complètement, soit que j’en fasse un dossier. En tous cas, si ces articles ont eu des conséquences, c’est d’abord d’avoir apporté une bonne part de mes premiers flux de lecteurs via les moteurs de recherche ; ensuite, d’avoir servi de base pour un article fleuve, qui allait remporter le prix de la passion aux Sama Awards 2011 : Musique classique et anime : un accord presque parfait. Et ça, c’est déjà beaucoup (trop?).

Haibane Renmei : un ange passe…
30 octobre 2010. C’est un peu comme pour les Vents de la colère, mais catégorie anime : une des premières chroniques que je n’ai pas trop de honte à relire aujourd’hui. Pourtant, des anime qui m’ont marqué, j’en avais déjà abordés quelques-uns depuis le lancement du blog : Bubblegum Crisis, Eureka Seven, Gankutsuou, Serial Experiments Lain, Last Exile, Paranoïa Agent… J’avais même traduit les chroniques sur Bubblegum Crisis en anglais, dans le vague espoir de faire venir des lecteurs anglophones, au lieu de quoi ça ne m’a apporté que des tonnes de spam. Quand je relis ces articles, je suis un peu gêné : on va dire que l’enthousiasme pallie le manque de rigueur. D’ailleurs j’ai fini par réécrire complètement celui sur Eureka Seven, grand bien m’en a pris, j’ai pu approfondir pas mal de choses à cette occasion. Finalement, c’est lorsque j’ai rédigé cette chronique sur Haibane Renmei (Ailes grises) que j’ai trouvé mon style : raconter l’histoire sans spoiler et avec un ton que j’espère personnels, exprimer un ressenti plutôt que livrer une analyse froide et désincarnée… tout en citant des références, parfois extérieures. Bon, je ne prétends pas y être totalement parvenu, encore moins y parvenir à chaque fois aujourd’hui. À la base, écrire m’est facile, mais en plus quand une œuvre a touché la corde sensible, comme cette fois-là, je n’ai plus qu’à tirer le fil et ça vient tout seul… un vrai bonheur. Quelques semaines plus tard, c’est ce qui m’est arrivé pour 5 cm par seconde. Une chronique sans la moindre analyse, uniquement basée sur le ressenti, et rien qu’en tentant de faire un résumé. Que je n’ai même pas terminé…

Gurren Lagann : same player poutre again
5 novembre 2010. Bon, cette chronique, c’est résolument l’opposé de la précédente, écrite à quelques jours d’intervalle. Je venais de m’avaler l’intégrale de la série, et je suis probablement passé à côté de ce qui fait la valeur de TTGL pour ceux qui la portent aux nues : un pur moment de kif pour otakus. Normal, je n’ai jamais prétendu être un otaku, et je n’ai d’ailleurs toujours pas compris en quoi ça devait être un titre de gloire, mais là n’est pas le sujet. Le billet que j’ai commis à cette occasion fait le contraire de ce que je m’étais établi comme règle. Ici, je ne raconte pas l’histoire, j’enfile les jugements de valeur, je dis à peu près n’importe quoi pour ne pas argumenter les raisons qui font que je n’ai pas tellement aimé et j’emballe le tout avec une tonne de jeux de mots foireux qui vont devenir une marque de fabrique – pas de quoi être fier. Mais je dois vous avouer une chose : je me suis bien amusé à l’écrire, et aussi à répondre aux commentaires. Jamais je n’en avais eu autant. Comme celui-ci, d’Ileca : « Je prédis (mes cartes prédisent) que d’ici peu, ton blog va tomber dans une faille temporelle suite à un méchant hacking rancunier. Alors n’oublie pas les back up. Au moins, tu en profiteras pour passer sur WordPress. » Si la prédiction ne s’est pas entièrement réalisée, au moins le conseil était bon.

On va avancer un peu dans le temps parce que là, ça fait déjà quatre chroniques « marquantes » (hum) et je ne suis qu’en 2010. J’ai comme l’impression de me laisser gagner par la nostalgie et la complaisance.

Enfin terminé : Monster
2 janvier 2011. Le changement d’année s’accompagne d’un rythme de croisière plus raisonnable – 5 ou 6 chroniques par mois, au lieu d’une par jour – et ça s’en ressent aussi sur le fond : des chroniques plus fouillées, plus sérieuses, pour lesquelles j’effectue des recherches et que je construis en mettant en avant un angle d’attaque. Par exemple, pour Monster, première série longue dont je suis parvenu à bout, je me suis amusé à trouver des citations extérieures, que ce soit chez Osamu Tezuka ou dans les thrillers ou les films noirs. L’article n’est d’ailleurs pas complet, parce que j’ai trouvé depuis une autre comparaison de personnage : le médecin de campagne qui ressemble trait pour trait à Jean Gabin. Sinon, cette chronique inaugure aussi une période intensive de 6 mois environ où je laisse un les anime de côté, privilégiant les lectures de manga. My Girl, Zetman, Vinland Saga, Soil, Gunsmith Cats… Et toute une flopée de one-shots, comme Undercurrent, Opération Mort, le Capital, et même Space Chef Caisar, qui, bien qu’assez médiocre, a été la chronique la plus linkee par les moteurs de recherche. A cause du mot « culotte » dans le titre, hein, je ne me fais pas d’illusions.

Musique classique et anime : un accord presque parfait
31 mars 2011. Dois-je citer cet article une fois de plus? Oui, mais pas pour lui-même – mis à part le travail et le temps qu’il m’a fallu pour le rédiger, et la mini-polémique qu’il a engendrée par ricochet (sur la longueur de certains articles), je trouve rétrospectivement qu’il n’est pas si bien rédigé que ça, et qu’il mériterait une sacrée refonte. Ce que j’envisage de faire, dans mes moments d’optimisme, jusqu’à me rendre compte de l’épaisseur de la matière. Sans compter que j’ai d’autres références à ajouter en matière d’anime, comme Waga seishun no Arcadia, par exemple. Non, ce qui le rend important à mes yeux, c’est avant tout qu’il m’a fait aller à la rencontre de mes confrères blogueurs, à travers ma participation aux Sama awards. C’est donc grâce à ce pavé que j’ai rencontré des gens aussi intéressants que Pazu, Lux, Corti, Gemini, Natth, nyo, Ninjigen, Axel, Tata, Plumy, Jevanni, Rukawa, Tabris, The Drig, Tetho, FFenril etc etc… Prises de contact qui furent parfois fugaces, mais qui en amenèrent d’autres, notamment en 2012 mais c’est une autre histoire. Comme quoi la fameuse passion mène à tout. Et il n’est pas impossible, donc, que cette chronique ressurgisse dans un jour prochain, et pas forcément sous la forme que vous pensez.

Ayako, d’Osamu Tezuka
27 juin 2011. Une des dernières chroniques avant la migration vers wordpress. Mais surtout le manga qui m’a le plus marqué depuis que j’ai commencé à tenir le blog. Quand je pense, sans la galvauder, à l’expression chef-d’œuvre, c’est Ayako qui me vient à l’esprit. Si vous me lisez depuis le début, vous savez que j’ai consacré de nombreuses chroniques à Osamu Tezuka. Astro Boy, la Femme insecte, Ludwig B, Kirihito, l’Arbre au soleil, Le Roi Léo, Le chant d’Apollon, et même Ma vie manga, ont fait l’objet de chroniques et leur comparaison permet d’ailleurs de mesurer les changements dans ma manière de rédiger. Il y a parmi ceux que je cite des titres qui ont pu me décevoir, mais quand j’ai des doutes, Ayako me réconcilie avec Tezuka. Quelle que soit l’édition (l’ancienne en trois volumes séparés ou bien la réédition récente en un seul tome), si vous ne l’avez pas encore découvert, je ne peux que profiter de cette nouvelle occasion pour vous en prescrire la lecture. L’espoir de tomber de nouveau sur un manga de cette richesse, qu’il soit de Tezuka ou d’un autre mangaka, est une des raisons pour laquelle je persiste dans ma passion. Il est impossible et vain de réécrire le passé mais sans Ayako, peut-être que le manga n’aurait été pour moi qu’une lubie, que j’aurais laissée tomber. Mais je suis contaminé, infecté, et c’est désormais trop tard.

Plastic Little, and big… well, you know.
5 septembre 2011. Mais quelle drôle d’idée, pour fêter dignement mon premier anniversaire, que de consacrer ma première chronique de l’époque wordpress à un nanar aussi affligeant que Plastic Little? C’est carrément le genre de manga et de DVD que je devrais planquer dans un tiroir, ou bazarder sur le bon coin, en tous cas ça ne mérite pas la crampe aux doigts à taper une chronique à son sujet… Et pourtant si, j’en ai fait un pavé, et je dois bien vous l’avouer : je me suis beaucoup plus éclaté à écrire sur Plastic Little qu’à  lire le manga ou à regarder l’anime. Bien sûr, le comique involontaire du truc m’a parfois fait mal au bide, et Urushihara est probablement une sorte de Russ Meyer nippon, c’est-à-dire une sorte de phénomène sous-culturel sur lequel il est possible de se pencher – à condition, bien sûr, de ne pas craindre le torticolis. Et je dois lui rendre ici un vibrant hommage : il m’a assuré, pendant des mois, un afflux régulier de visiteurs, certainement intéressés, eux aussi, par l’aspect (cul-)culturel. Oui, et toi aussi, ne mens pas, ami lecteur.

Retour sur Eureka Seven
1er novembre 2011. Si je n’avais pas accepté d’être au jury des Sama Awards 2012, c’est cette chronique que j’aurais présentée à la compétition. J’ai pris plaisir à me documenter d’abord, à soulever quelques hypothèses bien étayées et à le rédiger, tout simplement. Et pour ne pas le cacher, je suis assez fier du résultat. Je l’ai dit plus haut, c’est la seconde version d’une première chronique un peu faiblarde. Mais quand on aime un anime, on ne compte pas.

The Silent Möbius Experience
12 décembre 2011. La chronique la plus portnawak de ces deux années. J’ai un mot d’excuse : cloué au lit pendant trois semaines sous antidouleurs, dont les effets sur ma concentration et mon humeur ont mis plus de deux mois à se dissiper, j’ai eu un peu de mal à rassembler mes notes et à les mettre en forme. En fait, je les ai vaguement corrigées et balancées comme ça, advienne que pourra. Le résultat est curieusement cohérent, finalement, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il soit bien clair. Je dois dire, aussi, que Silent Möbius est une expérience en soi, aux frontières du psychédélique ; faut aimer la couleur mauve notamment. Pas tout-à-fait un nanar, car il y a de vrais passages épiques, qui alternent avec de véritables fulgurances d’un mauvais goût indiscutable, dont le summum est le monstre-chaussette-3D, la preuve en image ci-contre. Spéciale dédicace à l’ancien propriétaire du coffret, FFenril.

Texhnolyze : la tête à l’enfer
13 janvier 2012. La chronique que j’ai eu le plus de mal à écrire : pas tant un problème d’inspiration qu’un problème avec l’anime. Le simple fait de l’évoquer entraîne encore quelques visions très pénibles. Pas dans le meilleur sens de l’expression, un temps fort dans ma vie de blogueur.

Giant Robo, géant et beau
21 janvier 2012.  Je ne sais pas si cette chronique vous a marqué, mais moi oui, en tous cas je l’ai écrite en ayant à l’esprit ce que j’aurais voulu lire pour me renseigner sur Giant Robo, avant de l’avoir vu. Non pas que j’estime que c’est un article de référence, mais j’ai suivi une trame classique que je n’ai pas trouvée à son sujet : 1- introduction de l’histoire, 2- présentation des personnages et 3- points marquants plus courte analyse de l’œuvre. Bref, de l’informatif avant tout. L’article a d’ailleurs eu son petit succès, point tellement dans la blogosphère où seuls Gemini et Tetho ont commenté, mais en nombre de lecteurs réguliers via gogole. Et puis, faut-il vraiment que je vous ré-explique pourquoi j’ai adoré ?

Soupe maso (Ryu Murakami)
20 février 2012. Ce n’est que début 2011 que j’ai écrit ma première chronique littéraire, avec Le Sabre des Takeda. Depuis, Kobo Abe, Takashi Hiraide, encore Yasushi Inoue, Sakyo Komatsu, Ryu Murakami (deux fois), Kenzaburo Oe (deux fois également), Edogawa Ranpo, et d’autres, sont venus se mêler aux grands noms du manga et de l’anime qui occupent habituellement le devant de mes chroniques. S’il y a une preuve que je ne suis pas toujours dans la course à l’audience, c’est bien le fait que je publie périodiquement des chroniques sur des romans. Comparé aux autres sujets, ce sont les moins lus, et de façon très nette… A part ça, si je reviens aujourd’hui sur Soupe Miso, c’est parce que depuis ce roman je n’arrive plus à imaginer le Japon de façon aussi idéalisée qu’avant. Je crois que je suis parvenu à à restituer ce que j’ai ressenti dans ce billet. Sinon dans la catégorie littérature, j’aime bien le dernier billet que j’ai écrit, sur Lafcadio Hearn, mais il est trop récent pour qu’il soit nécessaire d’insister dessus.

My Girl, l’adieu au deuil
27 février 2012. Objectivement, ce n’est pas la chronique la plus inoubliable que j’ai écrite, mais voilà, c’est la quatrième que j’aurai consacrée à un seul et même manga : My Girl, de Mizu Sahara, mon gros coup de coeur de 2011/2012. Il clôt donc une sorte de cycle entamé avec ce billet, La mélancolie de Masamune, et représente beaucoup pour moi.

Eden of the East : Bourne to be alive
1er mai 2012. Ah, Higashi no Eden, ça, c’est vraiment un anime dont je ne suis toujours pas totalement remis. Je suis même en train de le revisionner. Je ne veux pas nécessairement rouvrir le débat au sujet de ses qualités et défauts, de toutes façons je ne suis pas objectif mais une chose est sûre, cet anime ne laisse pas ceux qui l’ont vu indifférents. Il a suscité des choses très personnelles en ce qui me concerne, notamment des souvenirs pas tous jeunes, et il est en outre responsable de ma consommation excessive de la musique de School Food Punishment, dont pas mal de titres ont tourné dans mes oreilles presque quotidiennement par moments – jusque dans la voiture pendant mes dernières vacances d’été. Un peu à la manière de Cowboy Bebop, de Gankutsuou ou d’Ailes Grises, Higashi no Eden est enfin un anime qui plaît beaucoup à madame, et ce n’est pas sa moindre qualité. Plein de bonnes raisons, donc, pour que je sois obligé de citer cette chronique parmi celles qui comptent.

Un newbie à Japan Expo : 1- samedi et 2- dimanche
10 et 11 juillet 2012. Quelle meilleure façon de refermer ces deux années, que de revenir sur l’évènement qui m’a le plus marqué? Ma première Japan Expo, snif, les expériences que j’y ai faites, sont le prolongement de celles déjà faites lors de mes deux visites à l’Epita. Mais dans un cadre carrément king size, et avec une organisation bien préparée en amont, grâce à l’énorme implication de Paoru, bien sûr. J’y ai revu des tas de gens avec plaisir, rencontré plein de nouvelles têtes, et j’ai adoré traîner avec la bande des Plumes, les Merlin, Dany, Charlotte, Tatiana et les autres… Sans parler des rencontres avec des grands noms du manga, mais ça sera le sujet de chroniques… futures, pas besoin d’en parler maintenant.

Et pour conclure ce long moment d’auto-congratulation éhontée, aussi digeste qu’un gros gâteau d’anniversaire, bougies comprises… (hips) même si on n’est jamais mieux servi que par soi-même, je pense qu’il convient de laisser enfin la parole à mes principaux commentateurs, je veux bien sûr parler des bots de spam, qui me livrent quotidiennement une dizaine de leurs contributions si pertinentes et si constructives (les fautes sont d’origine) :
« Je pense que les propriétaires d’autre site devraient prendre chroniques-d-un-newbie.fr comme un modèle, très propre et un excellent style utilisateur conviviale et design, sans parler du contenu. Vous êtes expert dans ce sujet! »

Blague à part, et vous, quelles sont les chroniques que vous retenez, à condition qu’il y en ait, bien entendu, et pas forcément dans la liste ci-dessus ?

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32 Responses to Deux ans de chroniques (avec sursis)

  1. Kaeru says:

    Une bien belle rétrospective qui suscite deux réflexions :
    - t’as quand même pas des goût de chiottes !
    - j’ai un paquet d’articles à lire !

    Et puis, je me rematerai bien Texhnolyze tiens…

    Bravo pour ta constance, tenir un blog avec régularité et qualité est plus difficile qu’il n’y parait. Combien d’entre nous lâche l’affaire au bout de quelques mois… En plus, tu as imprimé ta patte; c’est certainement pour cela qu’on revient ici !

    :) merci de faire partager des découvertes avec un enthousiasme toujours juvénile :P

    • Mackie says:

      merci pour ton gentil commentaire ! je suis très touché… quant à avoir un goût de chiotte, mais si, au contraire, comme tout le monde. ceux qui aiment TTGL, par exemple, sont persuadés que j’ai un goût de chiotte. c’est juste un exemple, hein.

  2. Ramza says:

    Joyeux anniversaiiiiiiiiiiiiiiire ♫

    Moi je te lis de temps à autre et à chaque coup je rigole, et je note les idées pour les titres et intertitres… C’est surtout ça qui me reste, ton humour. Sinon, Gurren Lagann & Eureka Seven restent deux de mes coups de cœur.

    Et moi aussi j’ai trouvé qu’on devrait diner en tête à tête, pour trinquer à ta future carrière d’intervieweur !

    Longue route à Mackie le newbie !

  3. G says:

    Joyeux anniversaire !!!!

    Gros paradoxe aux vues de ta sélection, mais j’adore quand tu parles de cinéma et de BD européennes ; je retiens surtout ton article sur Moebius, grâce auquel j’ai commencé Blueberry et l’Incal.
    Alors OK, le propos du blog est surtout centré sur l’animation et les manga, voire la littérature nippone au sens large, mais j’estime que tu peux parler de tout et rester intéressant, donc cela ne me dérange pas quand tu évoques d’autres sujets ; au contraire, je trouve que cela change.

    • Mackie says:

      merci ! j’ai failli citer l’article sur Moebius, mais la section BD est encore trop peu étoffée. J’ai des projets, dans ce cadre, mais comme je n’en lis plus trop, ou alors ce sont des relectures, ça fait vraiment vieux con.

      • Gemini says:

        Je pense au contraire que tes avis sur des œuvres sur lesquelles tu possèdes un fort recul peuvent être passionnants. N’hésite donc pas, tu sais que tu auras au moins un lecteur !

  4. Plumy says:

    Tiens, je me souvenais pas que tu avais descendu TTGL. Tu sais que je suis une mega grosse fan de cette série ? XD Mais je ne vais pas crier au diable car je conçoit qu’on puisse pas kiffer (quoique, quand même, le GAR, le… Non rien) et je vais me contenter de te souhaiter un joyeux anniversaire !

  5. Crio-S says:

    Je poste rarement mais je lis tout tes articles.

    Bonne continuation.

  6. Wintermute says:

    Franchement, un grand bravo pour ta capacité à tenir sur la longueur :p
    Je suis bien placé pour dire que c’est pas toujours simple (aheum).

    Mais continue, encore et encore, c’est toujours un plaisir de passer par ici!

  7. ZGMF Balmung says:

    Un modèle pour les blogueurs newbies : régularité et qualité.

    Ce que j’apprécie dans ton blog en particulier : c’est qu’il y a toujours de grandes chances que tu parles de séries/mangas que j’ai pas lus ni vus (même certains sur lesquels je ne me pencherai pas, jamais peut-être, par manque de temps ou d’intérêts personnels, parce qu’il faut faire des choix, etc.), mais que malgré cela, lire tes billets, ça reste toujours un plaisir et un très bon moyen pour découvrir plein de titres.

    Bon anniv’ ! ;)

  8. Faust says:

    Toi aussi tu n’a pas aimé TTGL ? Toi aussi tu n’est pas un otaku mais tu tiens un blog sur la japanim’ ? Et toi aussi, un billet sur une bouse t’a ramené un paquet de pervers !

    Tu est mon doppelgänger, avoues !

    • Faust says:

      Et j’ai fait une faute à « tu es » et pas à « doppelgänger »…je me fais peur.

      • Mackie says:

        quand je lis mes innombrables fautes de frappe dans le pavé ci-dessus… enfin.
        écoute, je pense comme toi qu’aimer les anime et les mangas et se passionner pour la culture jap n’empêche pas de garder son esprit critique et une certaine distance… se considérer comme un otaku et en adopter les schémas de pensée n’est pas forcément une preuve d’originalité et de maturité. on peut être passionné et garder une certaine hauteur de vue. quant à l’audience que ramène le cul… c’est assez facile d’en produire, n’est-ce pas.

  9. inico says:

    Bon anniv’ au blog.

    Je ne passe par ici que depuis récemment, donc j’ai encore une vision limitée de la teneur de tes chroniques. Mais dans l’ensemble je les trouve quand même bien fichues, et aisément sur le haut du panier.
    Sur les articles que j’ai préférés…
    Zetman. Qui m’aura empêché d’acheter le manga ^^. Et ce alors qu’après deux tomes de Wingman et la Zet’série du printemps dernier j’étais franchement tenté. Mais après lecture de l’article bien argumenté, et des commentaires associés, j’ai eu confirmation de la sensation que j’avais pu avoir en lisant quelques chapitre lors de parasitages intempestifs de librairie.
    Au passage, petit à propos sur le commentaires : on ne le souligne pas assez, mais les commentaires suite à un article peuvent aussi être importants et participer à sa réussite.
    J’ai aussi beaucoup apprécié aussi ton récent article sur House of five Leaves : j’avais adoré cette série, et ton article m’a apporté quelques clefs sur pourquoi je l’avais tant aimé.
    Car il est parfois difficile d’expliquer ce genre de sentiment autrement que par un banal « c’est super-top ».
    Tezuka > Je lirai ton article sur Ayako, ce manga m’avait un peu traumatisé à l’époque. Mais par contre colère de voir que tu ne sembles pas partager mon Tezuka préféré : L’histoire des 3 adolf. Relis-le, tu verras « c’est super-top » :p
    Je termine sur un article qui m’avait un peu déçu : Giant Robo. Dans ce cas, j’avais trouvé trop de temps passé à décrire les personnages (à l’instar de Shin Mazinger Z Hen, un de ses gros points forts il est vrai) et moins justement au « pourquoi j’ai aimé et pourquoi il est primordial de le regarder ».

    Bonne continuation et garde la passion à vouloir faire partager tes découvertes quelles que soient leur nature.

    • Mackie says:

      merci pour les retours intéressants et constructifs. effectivement, comme tu le dis, j’apprécie les commentaires argumentés.
      pour House of Five Leaves : l’article me semble un peu trop récent pour que je le cite, mais ravi que tu l’aies trouvé à ton goût.
      pour Giant Robo : j’ai essayé de faire un peu différemment, parce que dans ce cas précis, le nombre et l’importance des personnages est primordiale, et qu’elle renvoie à d’autres oeuvres. du coup cette partie de la chronique a peut-être mangé le reste.
      pour l’histoire des 3 adolf : je n’ai pas encore écrit à son sujet , mais ça ne signifie pas que je ne le trouve pas important ! je ferai un article à son sujet un de ces jours, mais je compte me l’acheter avant (en attendant, je ne l’ai lu qu’en emprunt à ma médiathèque)

  10. Serial Loser says:

    Eh bien, joyeux anniversaire et bonne continuation. Je me réjouis de savoir que tu es toujours aussi motivé et que tu ne comptes pas abandonner en si bon chemin tant tes chroniques sont un plaisir un lire. Merci pour le récapitulatif, d’ailleurs: il semblerait que j’en ai raté certaines en cours de route.

  11. Rukawa says:

    Gurren-Lagann c’est pas un truc pour ces merdeux d’otaku, c’est juste une lettre d’amour à l’animation japonaise.
    Mackie s’est juste pas senti visé.

    ET il n’y a pas 2 saisons à Gurren-Lagann, yen a aucune, c’est qu’une seule et même série.
    Et si tu voulais parler des 1-8, 9-15, 17-27 c’est 3 arcs, un arc par décennie.

  12. Sirius says:

    Bon anniversaire! A titre personnel, je pense que si quelqu’un a sauvé la blogosphère ces deux dernières années, c’est bien toi. En tout cas continue, c’est toujours un plaisir de te lire. Sinon j’avais lu sur le tard un billet sur Sky Crawlers qui m’avait bien plu. Une oeuvre évocatrice si on se laisse bercer par son silence.

    • Mackie says:

      sauver la blogosphère, comme tu y vas, si je ne savais pas que c’était une sorte de running gag, je pourrais rougir… de toutes façons, qu’y a-t-il à sauver? les femmes et les enfants d’abord ? si le Titanic coule, alors moi je joue dans l’orchestre… (du triangle)

      le billet sur Sky Crawlers est basé sur le ressenti, bien plus que sur l’analyse, et je me rends compte, en te lisant et en lisant les autres commentaires, que ce genre de chronique touche bien plus les lecteurs que des analyses soit-disant élaborées et sensées… dans le genre très perso, il y a aussi celui sur 36 cm/s…

      du coup, j’ai bien envie de revoir Sky Crawlers. je vais le proposer à madame. j’aime bien regarder les anime à deux ^^

  13. Rukawa says:

    @Mackie : Gurren-Lagann a clairement était pensé comme étant un hommage aux années 70′s 80′s 90′s. C’était ainsi que la série a été vendue aux sponsors. Donc le terme lettre d’amour est clairement pas utilisé pour le fun.

    Gunbuster n’est en rien une lettre d’amour, c’est juste un shoujo sportif avec des mecha. Cela rend quelques hommages/clin d’oeil vite fait, mais çà n’a en rien était pensé pour dire merci.

  14. Mackie says:

    les articles longs, c’est affreux : à partir de la moitié du texte, le nombre de fautes de frappe et de coquilles est en inflation exponentielle. chaque fois que je me relis c’est la même chose. :-/

  15. FFenril says:

    Joyeux anniversaire, bonne continuation tout ça :) (fiouuu cette motivation, 250 articles en 2 ans ? J’admire j’admire, ça fait bien longtemps que j’ai plus un tel courage ~)

    • Mackie says:

      merci, tout ça :-)
      250 articles? en fait il y en a bien plus mais j’en ai supprimé quelques-uns au moment du passage à wordpress, il y a un an. d’un autre côté comme je l’ai dit, j’ai triché : certains des premiers articles avaient été écrits (à la va-vite) pour un forum.

  16. mim says:

    Punaise deux ans… Les temps passe vite. Je m’aperçois que j’ai beaucoup de lecture. Néanmoins, c’est le seul blog (avouable on va dire :) ), je crois, que je pense à aller consulter régulièrement (même si ça se voit pas).

    Sinon, pour moi le billet sur Gurren Lagann restera mémorable, parce que la vraie-fausse-bonne-mauvaise foi (je sais pas comment l’appeler) et le rentre-dedans que j’ai perçu m’ont bien fait marrer du titre à la dernière phrase. C’est plutôt rare. Et même si c’est pas ce que t’as voulu faire, eh ben tant pis.

    Si j’avais un seul truc à te reprocher, c’est qu’il n’y a pas assez de tes jeux de mots !

    Bravo et bon anniv’ :)

  17. Garry says:

    Euuh, quand j ai poste un commentaire, j ai coche la case pour m informer quand??de nouveaux commentaires sont ajoutes,et la, Des qu un nouveau commentaire est poste, je recois quatre emails contenant le meme texte. Comment faire pour enlever ce service ? Merci mille fois!

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